Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB

par Sébastien MOREL
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Aujourd’hui, dans la pause café, nous testons pour vous la Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB qui nous a été mise à disposition par Outils des pros pour présentation.

Description

Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB

Metabo propose un immense choix d’outils du plus généraliste au plus spécialiste et cela, dans tous les domaines. Que ce soit pour de la construction, de la rénovation, de l’industrie du métal, pour l’artisan et pour les bricoleurs avertis. La raboteuse dégauchisseuse HC 260 est une machine semi stationnaire. Quand on entend cette caractéristique, on comprend que la machine est déplaçable, mais que ça ne va pas être aussi simple de déplacer sa visseuse de l’atelier au camion. Aujourd’hui’hui, on teste la Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB.

Poids

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Donc pour cet exercice, les roulettes de transport sont de qualité et encaisseront sans problème les  quelques 71 kg de la bête. Oui oui, 71 kg ! Alors pour le transport il faudra être un plus que semi balaise ou avoir de bons collègues. D’ou vient ce poids comparable au mien? Et bien il est dû en grande partie au moteur à induction de 2200 w. Ce moteur inventé par Nicolas Tesla, dont j’admire le génie, est parfaitement adapté pour ce type d’appareil. Il est capable encaisser de longues sessions sans broncher, d’adapter la force exercée sur le rotor en fonction de l’effort, sans système électronique complexe et sans entretien. 

Caractéristiques de la raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB

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La table de rabotage cette raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260, constituée de fonte participe aussi activement au poids de l’ensemble.

Ce poids contraignant au transport est cependant gage de stabilité et annihilera les vibrations produites pendant le fonctionnement.

 Les pieds et la base  sont en acier, le corps ainsi que les tables de dressage sont en fonte d’aluminium. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la fonte d’aluminium n’est pas de l’aluminium avec de la fonte mais un alliage d’aluminium moulé. Metabo moule cette alliage sous pression pour obtenir des pièces très précises nécessitant peu d’usinage au démoulage. De quoi avoir des tables parfaitement planes en bout de chaine.

Encombrement

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L’encombrement de la bête est de 111cm de long par 62 cm de large pour une hauteur de 96 cm. Ce qui est, pour moi, une taille idéale pour travailler. Peut être pas si vous avez une taille de suédois. Le plateau de dressage fait 104 cm  par 26 cm et  la table de rabotage fait 40cm long par 26 cm de large pour une hauteur de passe maximum de 16cm.

Commençons par la table de dressage. C’est une étape essentielle pour redresser un bois gauche. D’ailleurs, j’aime pas trop ce terme, allez savoir pourquoi (vive les gauchers) . La hauteur de passe se règle de 0 à 3 mm au moyen de la molette que l’on aura préalablement réglé au montage de cette dernière.

L’ étape est un peu fastidieuse, mais je vous rassure, il suffit de le faire une fois au moment du montage et après on est tranquille. Par dessus se place la butée en aluminium pour plaquer sa surface de référence dégauchie. Souvent critiquée pour ses réglages difficilement domptables, son inclinaison va de 45 à 90 degrés avec des vis de butée et des contre écrous pour ces deux angles.

Lames

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Pour la rendre docile Il ne faut pas négliger ce réglage sinon il sera difficile, voire impossible d’obtenir un angle correct de 45 ou 90°. Et de bien s’assurer à chaque changement d’angle de plaquer son équerre, sa fausse équerre ou son inclinomètre au moment du serrage. Les fers  fournis montés d’usine sont réversibles car il sont affutés des deux cotés, mais ne sont pas réaffutables.

Metabo propose en tout 3 types de lames. Celle ci, ou des fers hss réaffutables ou en encore des lames au carbure réaffûtables, pour les bois durs comme les bois tropicaux. Si vous décidez de passer au lames hss et aux lames aux carbures, il faudra impérativement vous procurer un jeu de conversion pour pouvoir les placer sur l’arbre. 

Réglages

Pour régler ses fers sur l’arbre une petite jauge est fournie. Elle permet de placer la lame à la bonne hauteur au moment du serrage. Si vous avez perdu cette plaque « bah c’est que vous êtes négligeant » . Non, ce n’est pas grave. ! Metabo indique clairement  dans sa notice la procédure à suivre avec une règle en aluminium qui sera surement plus précise que la jauge.  Dans le carton vous retrouvez également 3 clés plates et 3 clés hexagonales pour l’assemblage et le réglage de la machine et un poussoir. Ce genre de poussoir aurait quand même plus sa place avec une scie sous table qu’une dégauchisseuse, mais il a le mérite d’être présent. 

Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB

La table de dégagement est munie, comme toutes dégauchisseuses, d’un  profil de recouvrement de l’arbre porte fers. Il sert bien évidement à empêcher les contacts non désirés de l’arbre en rotation comme s’éplucher les mains. Sa hauteur se règle facilement avec la vis papillon montée sur ressort de 0 à 85 mm et  translate pour dresser les pièces sur leurs champs ou de faible épaisseur. 

Spécificités de la raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB

Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB

La table de dégagement de la Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 WNB se fixe à l’aide de deux leviers de blocage.  Alors pourquoi avoir mis des leviers plutôt que des vis ? Et bien, il faudra la déposer à chaque fois pour passer du mode dégauchisseuse au mode raboteuse.  Le fait de devoir passer de l’un à l’autre n’est pas compliqué en soi, une fois que l’on a pigé le truc, mais c’est quand même un peu contraignant. Pour dégauchir il faut régler la table de rabotage sur 120mm. 

Il conviendra de :

Y placer le capot d’aspiration pour recouvrir le bas de l’arbre et remonter doucement la table pour que le capot touche le capteur de sécurité et autorise la mise en marche.  On passe tout ce que l’on doit redresser tranquillement, ses planches de sapin, ses planches de chêne, sa belle mère, si seulement. Non je déconne ! Bisou belle maman. Et on passe au rabotage. On redescend la table d’épaisseur pour libérer le capot d’aspiration. On enlève la table dégagement et on rabat le capot d’évacuation des copeaux vers le haut. 

Il a également pour but de protéger l’ arbre porte fer comme le profil de recouvrement et bénéficie lui aussi de son capteur de sécurité. On est jamais trop prudent. Ensuite on sécurise sa position à l’aide de la vis molette placée dessus. Dernière étape : on rajoute le capot d’aspiration si l’on dispose d’un aspirateur à copeaux. Option non négligeable pour éviter les champs de bataille.

La table de rabotage en fonte se déplace à l’aide de 4 vis sans fin reliées par une chaine sous le plateau et fera une translation de 3 mm à chaque tour de manivelle. On va retrouver des griffes anti kick back qui pourraient s’avérer utiles au cas où  la  machine fait un rejet. Un peu comme moi avec un bâtonnet du docteur pour voir le fond de ma gorge. Oups ! Désolé docteur !  Et deux rouleaux entraineurs  pour une vitesse d’avancement de 5m par minute.

Les notes de la rédaction

Stabilité / vibration transmisse
Précision des réglages
Puissance du moteur
Transportable sur chantier
Qualité de finition / Robustesse
Rapport Qualité / Prix
Accessoires fournis
Note globale

Mon ressenti : Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260

La Raboteuse dégauchisseuse Metabo HC 260 fait le job. Elle est stable, bien encrée et ne présente aucune vibration. La qualité des matériaux employés est très correcte par rapport au budget demandé. Qui gravite autour de 850 euros au moment de cette article. Maintenant, Il est clair qu’un investissement inférieur à 4 chiffres pour une raboteuse dégauchisseuse, obligera à faire des concessions. Comme cette butée de guide un peu frêle au réglage légèrement fastidieux et au passage contraignant du mode dégauchisseuse au mode raboteuse. Si votre budget vous le permet, ou après avoir économisé un certain temps. L’achat d’une raboteuse supprimera cette contrainte. Offrant au passage des réglages un plus précis.

Elle plaira aux bricoleurs avertis. Qui n’ont pas suffisamment de place pour une machine stationnaire. Et, ou au budgets limités. Mais conscients qu’il y a un seuil investissement minimum à ne pas franchir. Au risque de balancer son argent par les fenêtres. Quand le professionnel verra plutôt l’occasion de s’équiper d’une machine d’appoint sur ses chantiers.

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