Découvrez les différents métiers du bâtiment en compagnie de Laurent Jacquet. De la grimpe en cordes à la maçonnerie et jusqu’à la miroiterie, découvrez ces métiers avec les experts présents autour de la table. Abonnez-vous pour une plongée exclusive dans le monde du BTP.
L’émission “Quelles démarches administratives faire ?” en podcast :
Rémi Fusaro, formateur au CFA-BTP de Roanne, partage sa passion pour les métiers du BTP sur les réseaux sociaux.
Descriptif du métier de maçon : (source cidj.com)
Dans la construction traditionnelle, le maçon prépare les fondations, monte les murs, les cloisons, pose les dalles. Il assemble briques, parpaings ou pierres avec des produits liants comme le ciment ou le mortier. Il doit respecter les plans qui lui sont fournis, les niveaux, l’aplomb.
Dans la construction industrielle, il utilise des armatures pour le ferraillage, installe et parfois effectue des coffrages et des moules dans lesquels il coule du béton.
Le maçon travaille seul ou en équipe sur les chantiers en fonction de leur importance. Il est généralement debout sur des échafaudages, dans des excavations ou des tranchées creusées dans le sol. Il porte des charges et doit gravir des échelles.
Cependant, les conditions d’exercice du métier se sont nettement améliorées avec l’évolution des techniques et de la réglementation. Intervenant au niveau du gros œuvre le maçon travaille la plupart du temps en plein air et par (presque) tous les temps.
Le maçon travaille le plus souvent dans une entreprise, généralement sous la direction d’un chef de chantier. Des déplacements parfois importants sont à prévoir lorsqu’il est employé sur un grand chantier de travaux publics.
Doté d’une bonne condition physique et du sens de l’équilibre (échafaudages, échelles), le maçon fait preuve d’une excellente capacité d’organisation et de gestion de chantier.
Descriptif du métier de cordiste : (source cidj.com)
Le ou la cordiste accomplit son travail suspendu dans les airs. Il ou elle intervient sur toutes les constructions et ouvrage d’art en hauteur inaccessibles par les moyens traditionnels (échafaudage, nacelle) : viaducs, ponts suspendus, grues, téléphériques, flèches de cathédrales, barrages, tours ou monuments (Tour Eiffel, pyramide du Louvre, Notre-Dame).
Professionnels du bâtiment, de la maintenance ou du nettoyage, les cordistes peuvent intervenir dans de multiples activités : restauration de monuments et bâtiments, peinture, maçonnerie, nettoyage de surfaces ou matériels (vitres, silos..), montage et maintenance de pylônes, confortement de falaise, travaux électriques…Cordes, baudrier, sellette, poignée autoblocante, descendeur et mousquetons sont les accessoires indispensables à ce métier acrobatique.
Le ou la cordiste possède d’abord les savoir-faire de son secteur d’activité d’origine (génie civil, entretien…).Nécessité en sus d’avoir une très bonne condition physique et de respecter des consignes de sécurité très strictes car le métier est dangereux.
Les cordistes opèrent en équipe sur des chantiers, toujours à l’air libre, harnachés, sanglés et assurés comme des alpinistes sur une paroi. Les réglages et la consultation des conditions météo sont de mises avant chaque intervention. Ils se déplacent beaucoup en fonction de leurs interventions ce qui rend le permis de conduire quasi obligatoire pour ces professionnels.
Dans le domaine de l’emploi ce métier ne cesse de croître. On compte aujourd’hui quelques 8 500 cordistes (2% sont des femmes). La demande de cordistes s’étend à d’autres secteurs comme les spectacles et l’organisation d’événements. Dans le BTP, on compte ainsi quelque 250 entreprises spécialisées dans ce domaine dont le chiffre d’affaires augmente régulièrement.
Descriptif du métier de miroitier : (source cidj.com)
Miroitier ou miroitièredésigne en réalité deux métiers distincts.
Le miroitier du BTP pose des surfaces de glace ou de verre de dimensions et d’épaisseurs diverses pour isoler, fermer, protéger, abriter ou décorer tout type de bâtiment : maisons, immeubles, magasins, vitrines, vérandas…
La découpe et la pose dans des supports ou des châssis préalablement construits sont les principales opérations réalisées par un miroitier du secteur du BTP (second œuvre et finition). Il utilise pour ce faire des engins de portage spéciaux, en raison du poids et de la taille des produits à manipuler. La découpe a lieu en atelier ; la pose, sur le chantier.
Le miroitier d’art, lui, crée ou reproduit des objets variés (miroirs, habillages muraux, mobiliers, sellettes…) en transformant le verre plat fabriqué par des entreprises (Saint-Gobain, par exemple).
En atelier, il coupe, façonne et décore le verre, dessine et définit les mesures de l’objet à découper avec une molette en acier ou une machine spéciale utilisant un abrasif en solution dans de l’eau sous pression. Il façonne le pourtour du verre et le polit par frottement (meulage), ou bien le taille en biseau.
Il réalise ainsi un miroir personnalisé selon la demande : décoré, colorisé, gravé… Il peut aussi créer des objets décoratifs par des techniques spéciales de collage.
Le miroitier d’art peut également pratiquer la restauration de miroirs anciens, plus ou moins piqués, en opérant une réargenture ou une application d’étain et de mercure mélangés à chaud. Une fois le travail effectué, c’est lui qui assure la pose des miroirs chez le client.