CASTOLIN DYOMIX OHM 2.4 : le poste flamme fonctionnant à l’eau et l’électricité [+concours]

par Sébastien MOREL
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Aujourd’hui, dans la pause café, nous testons pour vous le DYOMIX OHM 2.4 qui nous a été mis à disposition par Castolin pour présentation.

L’origine du CASTOLIN DYOMIX OHM 2.4 ? Le technicien en fonderie Jean-Pierre Wassermann développe en 1904 un procédé de soudage permettant d’assembler des métaux à basse température. il imagine rapidement différentes applications à ses travaux dans l’industrie ou l’agriculture. Il décide en 1906 de créer sa propre société, dans son garage. Par ailleurs, on ne compte plus le nombre d’entreprises à succès qui ont débuté dans leur garage. Comme quoi l’expression péjorative « prendre une voie de garage” est en fait sûrement une voie à succès.

L’entreprise est très présente dans l’industrie, avec des solutions de maintenance et de protection des revêtements soumis à l’abrasion. 

Bon nombre d’entre nous la connait par rapport à son activité professionnelle. Mais elle est aussi connue du grand public avec tout un tas de produits pour la soudure et la brasure.

Procédé :

L’oxy-hydrogène mobile ohm permet de produire un combustible à partir d’eau et d’électricité, en transformant en gaz l’oxygène et l’hydrogène présents dans l’eau.

Cette technologie de conception et de fabrication française est présente depuis presque une quinzaine d’années dans l’industrie comme chez les fabricants de climatisation. Les interêts pour eux sont nombreux. Tant en termes de coûts de fabrication, de sécurité et d’environnement par rapport à l’achat, l’approvisionnement et le stockage des bouteilles d’oxygène et d’acétylène. 

Cette technologie à été miniaturisée pour être transportable et utilisable pour les frigoristes, les chauffagistes ,les plombiers, et à l’ensemble des travaux nécessitant une flamme. 

Ohm 2.4 est à peu près similaire aux dimensions et au poids d’un chariot de bouteille 1 m3. On a une machine qui fait 38 kg pour 96 cm de haut, 40 cm de large et 36 cm de profondeur. La plage d’utilisation est à peu près comparable à une buse de 250l/heures et permettra de travailler jusqu’au diamètre 28 sur du cuivre.

Fonctionnement / consommables :

Pour faire fonctionner la machine, on aura besoin d’eau déminéralisée. Soit l’eau du fer à repasser accessible facilement dans bon nombre de commerces, soit l’eau pure vendue par Castolin. Pour faire la réaction d’électrolyse , il nous faudra une prise en 22O v . Avec ces deux éléments on va pouvoir obtenir de l’oxy hydrogène. Ça fonctionnerait très bien. Cependant, la flamme d’oxy hydrogène est incolore et le gaz inodore. On va rajouter un additif qui est l’acétone pour colorer la flamme et rendre odorant le gaz.

On a deux modes de fonctionnement : soit le mode boost avec une puissance de 2,4 Kw soit le mode normal de 2 KW le plus couramment utilisé. Avec ce même mode, pour une heure d’autonomie, la machine consommera 250 ml d’eau contenue dans son réservoir et 100 ml d’additif contenu dans un réservoir de 125 ml. Avec un bidon de 5 litres on a 20H d’autonomie pour l’eau et 50 h pour l’acétone. A titre de comparaison, on estime qu’un chariot d’un mètre cube d’oxy acétylène avec une buse de 140l/heure offre environ 5 heures d’autonomie. Il faudrait 4 chariots d’1m3 pour avoir l’équivalent de la machine avec 2 bidons d’eau et 1 bidon D’acétone.

Réglages du CASTOLIN DYOMIX OHM 2.4 ?

Aucun réglage de mélange des gaz n’est à effectuer par l’opérateur. On obtient une flamme de combustion parfaite. Qui ne produit pas ou très peu de carbone. Et n’émet pas de rayon UV. La contrepartie de ce gaz est l’impossibilité de faire une soudure autogène. 

Nous avons un seul tuyau et un chalumeau beaucoup plus léger. Muni d’un raccord tournant. Le confort d’utilisation est incomparable par rapport au chalumeau traditionnel.

Les notes de la rédaction

Poids / Ergonomie
Efficacité
Économie
Confort d’utilisation
Qualité de finition / Robustesse
Rapport Qualité / Prix
Note globale

Mon ressenti

Il faudra toujours disposer d’une prise de courant à proximité. Les soudures autogènes ne sont pas possibles et les petites interventions de brassages difficiles d’accès ne seront pas idéales avec cet appareil. Cependant, cela évite de transporter des bouteilles de gaz sous pression. De faire des allers-retours chez le fournisseur qui n’est pas forcément à coté de son chantier. Pour échanger les consignes contre un nouveau jeu de bouteilles. En espérant qu’il a bien été approvisionné et en priant que le coup du gaz ne soit pas devenu explosif.

De plus :

A contrario, on trouve de l’eau déminéralisée et de l’acétone à peu près partout. Il sera facile d’obtenir un petit stock pour être tranquille un bon bout de temps. Le prix est dérisoire comparé au gaz. Le confort d’utilisation est incomparable avec un chalumeau léger et un raccord tournant.

L’investissement de départ est certes onéreux, mais amorti au bout de deux ans si vous consommez un jeux de bouteilles d’un 1 m3 par mois. Sans compter la perte de temps de réapprovisionnement et de la flambée des prix du gaz.

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1 commentaire

Philippe 16 novembre 2021 - 16 h 51 min

Bonjour Seb, en ce qui concerne le courant électrique, je te rappelle que Festool propose une batterie 220 V portable extraordinaire qui te donne toute la liberté et évite le groupe

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